Un verdict éprouvant a résonné dans le tribunal de Brooklyn, marquant l’aboutissement d’une affaire criminelle à rebondissements. Un magnat de l’immobilier a été déclaré coupable d’avoir orchestré un stratagème de fraude hypothécaire d’une ampleur dévastatrice, causant plus de 2,4 millions de dollars de pertes à des prêteurs déjà vulnérables. La manœuvre, orchestrée entre 2013 et 2018, impliquait des ventes à découvert frauduleuses, manipulant des transactions immobilières dans le but d’exploiter les programmes de soutien financier destinés aux propriétaires en détresse.L’enquête a révélé des agissements tordus, où des propriétaires en cessation de paiement étaient séduits par de fausses promesses, tandis que des documents falsifiés permettaient d’occulter la réalité de la situation.
Les témoignages et preuves présentés lors du procès ont mis en lumière la mécanique sophistiquée de cette escroquerie, qui a touché non seulement les victimes individuelles, mais également les institutions financières publiques. Le coupable, Avraham Tarshish, et ses co-conspirateurs ont ainsi plongé le secteur immobilier dans un climat de méfiance, exacerbant les difficultés économiques des communautés locales. Ce révélateur événement judiciaire préfigure des répercussions bien au-delà de l’affaire proprement dite, appelant à une réflexion profonde sur l’intégrité des pratiques immobilières et la nécessité d’une vigilance accrue face à la fraude dans le secteur financier.
Faits saillants
- Avraham Tarshish, propriétaire de plusieurs entreprises immobilières, a été déclaré coupable.
- Affaire de fraude hypothécaire portant sur plus de 2,4 millions de dollars.
- Le jury a trouvé Tarshish coupable de conspiration pour commettre des fraudes électroniques et bancaires.
- Fraude impliquant des ventes à découvert de propriétés en difficulté entre 2013 et 2018.
- Manipulation des valeurs des propriétés et ventes à des prix gonflés.
- Tarshish risquerait jusqu’à 30 ans de prison.
- Les autorités ont identifié au moins 11 ventes frauduleuses lors du procès.
- Le procès a duré 12 jours et a été présidé par le juge Margo K. Brodie.
Une condamnation marquante dans le secteur immobilier
Un magnat de l’immobilier résidant à Queens, Avraham Tarshish, a été reconnu coupable d’avoir orchestré une fraude hypothécaire de plusieurs millions de dollars, impliquant des ventes à découvert frauduleuses de biens immobiliers en détresse. Cette escroquerie a été révélée lors d’un procès de douze jours devant le tribunal fédéral de Brooklyn, où un jury a statué contre lui après avoir entendu des témoignages saisissants et analysé de nombreuses preuves documentaires.
Les détails de l’affaire
Tarshish, âgé de 40 ans, se trouve désormais face à une peine potentielle de trente ans d’emprisonnement. Les accusations portées contre lui incluent la conspiration en vue de commettre une escroquerie électronique et bancaire, ainsi que divers chefs d’accusation liés à l’escroquerie électronique. La décision a été annoncée par Breon Peace, procureur américain pour le district est de New York, soulignant la gravité des actes entrepris par l’accusé.
Les manœuvres frauduleuses
Le stratagème, qui s’est déroulé entre mars 2013 et novembre 2018, a impliqué plusieurs côneries. Tarshish, en sa qualité d’employé de My Ideal Property Inc. et de propriétaire de plusieurs sociétés immobilières, a manipulé des transactions de ventes à découvert. Ces transactions permettaient aux propriétaires en détresse de vendre leurs propriétés pour moins que ce qu’ils devaient à leurs créanciers, le prêteur acceptant d’effacer le solde restant.
Les procureurs ont prouvé que Tarshish était impliqué dans des pratiques frauduleuses, telles que la sous-évaluation volontaire des propriétés et la revente immédiate à des prix bien supérieurs. En contrôlant l’accès à ces ventes, il a également empêché d’autres acheteurs potentiels de faire des offres.
La complicité et les abus
Des preuves ont montré que Tarshish avait versé des sommes aux propriétaires en faillite pour s’assurer un accès exclusif aux ventes à découvert. Il a également omis de promouvoir les propriétés sur le marché, ce qui aurait pu favoriser des offres concurrentes, contrevenant ainsi aux obligations de transparence requises par la loi. Pour renforcer son stratagème, il a eu recours à des encumbrances frauduleuses sur des biens immobiliers, les rendant moins attrayants pour les acheteurs et les évaluateurs.
Les preuves présentées lors du procès dévoilent également des actions menaçantes, comme endommager délibérément certaines des propriétés en retirant des installations essentielles telles que des toilettes et de la plomberie, une démarche qualifiée par lui-même de « rendre les maisons plus attrayantes ».
L’impact sur les créanciers et l’économie
Les actes de Tarshish n’ont pas eu de conséquences que pour lui-même et ses associés, mais ont également porté atteinte à de nombreuses institutions de prêt. Les prêts touchés, dont certains étaient garantis par des entités remplies d’argent public telles que la Federal Housing Administration ou soutenus par Fannie Mae et Freddie Mac, ont subi des pertes s’élevant à plus de 2,4 millions de dollars.
Les avocats du gouvernement ont fermement reproché à Tarshish d’avoir profité d’un système conçu pour aider ceux qui se trouvaient dans des situations critiques, affirmant que sa fraude a non seulement terni la réputation des prêteurs, mais qu’elle a également contribué à une dépréciation des valeurs immobilières dans les quartiers touchés.
Les co-conspirateurs et les peines potentielles
Les co-conspirateurs de Tarshish, Iskyo Aronov, Michael Konstantinovskiy, et Tomer Dafna, ont également été reconnus coupables et encourent des peines maximales identiques. Le quatrième complice, Michael Herskowitz, risque quant à lui jusqu’à cinq ans d’emprisonnement en raison de son implication moins significative dans ce stratagème complexe.
Le verdict rendu dans cette affaire démontre la vigilance des autorités à poursuivre les crimes financiers, de la fraude hypothécaire aux infractions bancaires, et signale une volonté de restaurer l’intégrité des marchés immobiliers. Cette affaire marque une étape décisive dans la lutte contre la fraude dans le secteur immobilier et souligne l’importance d’une régulation stricte pour protéger les investisseurs et les consommateurs.
Comparaison des modalités de la fraude hypothécaire
Critères | Détails |
Accusé | Avraham Tarshish |
Montant de la fraude | 2,4 millions de dollars |
Nature de la fraude | Manipulation de ventes à découvert |
Période d’activité | 2013 à 2018 |
Punition maximale | 30 ans de prison |
Co-conspirateurs | Quatre coaccusés impliqués |
Impact sur le marché immobilier | Dépréciation des valeurs immobilières locales |
Victimes | Prêteurs hypothécaires financés par les contribuables |
Type de tribunal | Court fédéral de Brooklyn |
Verdict | Coupable de fraude bancaire et filaire |